23 septembre 2021

Un conseil de rentrée à l’ordre du jour peu fourni.

Sur l’assainissement, notre groupe a demandé des précisions et un calendrier sur la stratégie retenue, notamment sur l’élaboration du schéma d’assainissement qui est une obligation et permet de déterminer une ambition commune. Il nous a été répondu que ce schéma ne pourrait pas survenir à court terme car l’intercommunalité est en train d’acquérir des compétences en interne pour pouvoir élaborer ce document et répondre aux enjeux.

De la même manière, nous avons redemandé à l’intercommunalité de revoir sa copie pour avoir une politique de compostage à bas tarif, voire gratuite, compte tenu de l’immensité des besoins sur notre territoire et de l’impératif écologique. Faute d’une réponse à la hauteur, nous avons voté contre.

Autre sujet et même difficulté : l’intercommunalité déploie un cadre pour le télétravail sans même prévoir une petite indemnité pour les salariés (dans la fonction publique cette indemnité est plafonnée à 220€), dommage mais faute de dialogue et d’ouverture, nous ne cautionnons pas le dispositif.

Nous n’avons voté pas voté les aménagements financiers qui répartissent des fonds de péréquation entre l’intercommunalité et les communes car cela nous semble traduire une absence d’ambition commune et le dispositif reste assez opaque.

Nous avons voté pour un nouveau dispositif « Cité de l’emploi » destiné à soutenir des populations fragiles dans les quartiers politique de la ville à Carrières-sur-Seine et à Sartrouville.

Nous avons voté pour des services réguliers locaux d’un transport en navette électrique à Saint-Germain-en-Laye mais également pour la concertation préalable au réaménagement du pôle d’échange multimodal de Marly-le-Roi.

Plusieurs délibérations ne posant pas de difficultés, nous les avons votées dans l’esprit constructif qui caractérise notre groupe : statuts de syndicats, dispositifs d’attractivité et d’aide à l’entrepreneuriat.

Enfin, notre groupe avait déposé une question écrite sur l’absence de SCOT (schéma de cohérence territoriale) alors que s’achève la période au terme de laquelle il aurait été possible de relancer l’élaboration d’un document stratégique portant sur tout notre territoire et organisant son futur. Faute d’un tel document, il manque une véritable réflexion sur la stratégie pour notre intercommunalité, l’organisation de son espace, de ses polarités, les priorités communes mais aussi la reconnaissance des singularités de certaines de ces zones. La réponse apportée est que le projet de territoire suffira. Cela n’est pas le cas car il ne s’agit pas aujourd’hui d’un document exprimant une vision politique et il est peu ambitieux. On ne peut pas non plus compter sur la bonne coordination spontanée que l’on nous promet alors que le seul sujet de la ZAC Laborde suffit à démontrer que les divergences au sein de notre intercommunalité ne sont pas anticipées.